Zali L. Falcam contre jeux vidéo.com without Zalgo
Le bug précédent était tellement drôle que je décide de le laisser. Voici donc la bonne version de l'article.
Jeux-vidéo.com c'est le mal. Vraiment. On peut râler sur la qualité de la presse vidéoludique, la connivence des journalistes et des editeurs, leur côté alcoolo de trente ans carburant au crack et aux privates jokes, aux infos dégueux, aux graphistes smicards sous crystal meth et autres, mais a coté de JV.com, c'est l'intégrale de Balzac sur papier Bible.
Il y a plein de trucs qui clochent sur JV.com, citons pèle mèle les jeux pas testés (où es mon test de Mana Khemia tu as dit qu'il y aurait un test de Mana Khemia), les infos complètement erronées, les news repompées de magazines, les test complètement partiaux, le rédactionnel douteux, les unes idiotes, une communauté de crétin et :noel:. Mais rien de tout cela n'égale Romendil.
Romendil, dont on
m'a plusieurs fois signalé le sexe féminin, ce qui expliquerait
qu'elle perde souvent ses nerfs en de grands test hystériques (comme
si les femmes pouvaient sérieusement comprendre un jeu qui
n'implique pas des sims ou des chevaux), Romendil, donc, est
spécialisé(e?) dans les tests de JRPG. J'avais déjà une ou deux
fois repris point par point ses textes pour analyser en profondeur la
vacuité de sa pensée que l'on pourrait résumer ainsi "Square-Enix
c'est génial par essence, tout jeu squareenix sera noté 17/20 ou
plus sans autre forme de procès suce ma bite que je n'ai pas".
Square, la boîte qui a fait Dragon Quest VIII (19/20) et Final
Fantasy XII (19/20). Ceci dit elle a aussi foutu genre 16 à Puzzle
Quest
Romendil c'est tout ce que j'aime : le moutonnisme du
commentaire, le jugement a priori, l'absence de recul et d'analyse le
tout enrobé d'incohérences dans la pensée. Si ça se trouve c'est
une personne délicieuse et un top modèle en jupette, ou une
doctorante en écol-philosophie qui va sauver les bébés morues. Ce
n'est que le côté "très mauvaise journaliste de JV" qui
m'accable.
Revenons au fil initial de ma pensée qui est que je voulais faire un "Dragon Quest IV testé avec de la science", mais que je suis tombé sur ça et que j'ai mangé une quantité de riz qui a affamé tout l'Orient compliqué d'un seul coup. Je vais donc me replier à l'exercice délicat que j'avais accompli pour Final Fantasy XII (putain 19/20 quoi). Mes commentaires seront en italique.
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Après de trop
longues années d'attente et de désespoir, Dragon Quest, le monstre
sacré du RPG au Japon, daigne enfin poser les yeux sur notre
lointaine patrie
Objection.
L'attente et le désespoir sont tout relatifs en la matière. Le côté
monstre sacré aussi depuis quelques années. La série est en déclin
total.
Depuis
la sortie providentielle du huitième volet sur PS2
Providentielle
? On est à une époque ou Grim Grimoire, Mana Khemia et Flower Sun
And Rain sortent en Europe. Depuis la sortie des FF en Europe (il y a
plus de dix ans) le nombre de gros RPG non importés est quasiment
nul (citez m'en cinq sur les consoles principales, hors Xenosaga I et
III* ?)
la
distribution et la localisation des nombreux opus de cette immense
saga est en effet devenue une réalité, et l'arrivée du premier
chapitre de la trilogie zénithienne sur DS marque une avancée
considérable pour le devenir du RPG nippon en Europe.
Bienvenue
en 1994. Non, sans déconner, y'a encore des gens pour faire les
étonnés quand un RPG sort en Europe ? Le syndrome du martyr ça va
un moment, mais bon, encore une fois, Star Ocean, Persona, Atelier
Iris, les Tales Of, les Mana, etc. Tous sortent, discrètement, mais
sans aucune difficulté d'accès. C'est un genre absolument banalisé,
contrairement au hentaï où aux manic shooter.
Plus
chère au coeur des joueurs japonais que la saga Final Fantasy
elle-même
Plaît-il
?
Dragon
Quest a valu à Enix le respect de milliers de fans parmi lesquels
viennent se greffer de plus en plus de joueurs occidentaux
Je
ne sais pas ce qu'il en est au pays du coca hamburger, mais en
France, la horde grouillante des fans de DQ me semble étrangement
infiniment plus petite et discrète que la foule sentimentale des
fans de Sephiroth.
Bâti
sur un moule archaïque et peu enclin à délaisser son côté
old-school au profit de la modernité
Premièrement,
un portage d'un jeu qui a 20 piges est fatalement old-school,
ensuite, je sens que tu vas dire une connerie.
Dragon
Quest ravit en premier lieu les joueurs "hardcore" qui
pensent que le schéma classique du RPG nippon se suffit à
lui-même.
Parce
que bien sûr, être hardcore, c'est aimer les jeux vides, le
levelling, le fait de tourner en rond dans des cartes immenses et
vides et d'avoir 8 silent characters comme persos jouables. C'est
quoi le schema classique du JRPG ? Si c'est DQ, je crois que j'aurais
lâché l'affaire y'a un moment.
Dans
Dragon Quest IV : l'Epopée des Elus, on retrouve donc intactes des
sensations de jeu que les moins nostalgiques trouveront peut-être un
petit peu désuètes aujourd'hui.
Un
petit peu désuètes ? Non, là encore on va recadrer un peu le
débat. La nostalgie, c'est regarder ses photos d'enfance, ou une
vieille boîte de jeu ou se souvenir des temps anciens. Pas se mettre
à s'éclairer à la bougie et à mourir de la polio. A l'époque, la
sobriété des jeux s'expliquait par l'impossibilité technique de
faire mieux. Pas parce que c'était "hardcore".
Un
brave entouré de compagnons dévoués fait route vers un destin
incertain dans des contrées hostiles, avec pour principale
motivation l'envie d'occire du monstre pour acquérir la puissance
qui lui permettra de sauver le monde.
J'ai
envie de vomir. Encore une fois, l'essence du JRPG c'est aussi qu'on
en attend vaguement une histoire. Dans DQ IV il n'y en a pour ainsi
dire pas. Une vague intro pour chaque perso et vous errez de ville en
ville à la recherche de donjons tous identiques. Puis, bien sur,
grindan, levellan, monster bustan. Pendant 30 heures.
L'alchimie
de ce quatrième volet n'oublie ni les indispensables rencontres
aléatoires, ni les traditionnels combats au tour par tour, ni même
les donjons creusés dans la pierre et encore moins la présence
souvent salvatrices de NPC
L'alchimie
de mes vêtements, elle, n'oublie ni les indispensables chaussettes,
ni le traditionnel pantalon, ni même le t-shirt en coton et encore
moins la présence souvent salvatrice de mon slip.
Pas
de doute, Dragon Quest IV est un jeu de rôle tellement ancré dans
les traditions qu'il ne pourra compter que sur la fibre passionnée
de l'amateur de RPG pour excuser son refus de modernité.
Encore
une fois, ne confondons pas tradition et médiocrité. Ma "fibre
passionnée" aime un jeu profond, avec une âme, un univers, une
histoire et des mécanismes de jeu intéressant. Si on doit faire un
concours de PENIS entre DQ et FF, le 4è volet de FF AVAIT tout ça.
Ne serait-ce que dans des petits détails : des décors différents
d'une ville à l'autre, des personnages qui parlent, des menus qui
n'impliquent pas qu'un marchand vous balance CINQ phrases
obligatoires quand vous voulez lui vendre quelque chose... Et
pourtant, moins moderne que FFIV, y'a pas beaucoup.
Mais
ne vous y trompez pas. Si son gameplay n'a rien de fondamentalement
surprenant et que l'usage du stylet est proscrit, sa réalisation
totalement réactualisée le hisse sans problème parmi les
productions DS les plus réussies sur le plan visuel.
Ok,
donc la sauce est balancée d'emblée : on a un jeu de vache déguisé
en fleur. Je me demande si sa note sera inférieure à la mention
Très Bien au bac (spoiler : non.)
Si vous avez eu la
curiosité de poser les yeux sur la version originale de Dragon Quest
IV sortie en 1990 sur Famicom (la NES japonaise), vous avez pu
constater le gouffre qui sépare les deux versions sur le plan
purement graphique.
Sans
déconner ?
En
réalité, le mérite revient en premier lieu au remake PSOne de ce
titre que les joueurs nippons ont pu découvrir en 2001. Mais
l'édition DS n'en reste pas moins méritoire dans sa pertinence à
exploiter le double écran de la portable de Nintendo. Contrairement
à la grande majorité des RPG sortis sur DS, Dragon Quest IV ose
enfin étaler son univers sur les deux écrans de la machine
Attends.
On va faire un break une seconde. En quoi est-ce nécessaire (ou
est-ce une qualité en soi) d'avoir un bout de décor sur l'écran du
haut ? Sur Disgaea, y'a la carte, sur Tierkreis, doit y avoir les
stats des bonhommes j'crois, sur FFIV pareil...
Dans Dragon Quest, ok ils ont foutu un bout de décor en haut. Aucun
intérêt particulier à
part pour se repérer dans les villes, mais on s'en fout vu qu'elles
font trois maisons sur quatre. Dire que DQ a un PENIS en argent de
faire ça, c'est juste méprisant pour les RPG qui ont juste choisi
de faire autre chose.
dévoilant des
paysages qui s'étendent à perte de vue tout en nous épargnant les
écrans noirs rédhibitoires que l'on a pu voir notamment sur Final
Fantasy IV
S'étalant
à perte de vue ? Aucun Panorama, aucun décor de fond, juste des
tiles de base de RPGMaker, et des lieux identique d'un bout
à l'autre de la carte.Foutre un jeu en 3D c'est
bien joli, mais ne pas en profiter pour essayer de donner une vraie
patte à l'univers, c'est moins fendard.
Le bonheur est
complet lorsqu'on réalise qu'il est tout à fait possible de faire
pivoter la caméra à 360° pour profiter au maximum de cette
véritable prouesse technique qui n'entraîne que quelques
ralentissements largement pardonnés.
Prouesse
Technique ? Pardon ? Une rotation ? Sur une console sortie en 2005 ?
Quand aux ralentissements, effectivement il y en a, et je n'avais pas
le souvenir d'en avoir vu dans un RPG depuis cinq ou six ans.
En dehors de
certains donjons où l'angle de vue reste fixe, on peut ainsi
profiter de la souplesse de la caméra pour s'en mettre plein les
yeux et découvrir, au détour d'un grand bâtiment, l'un des
multiples trésors malicieusement cachés derrière un pan de
mur
Deux
choses
1) Il y a en fait extrêmement peu de trucs cachés par la
caméra
2) S'en mettre plein la vue ?
Une
seule de ces deux images est issue de Dragon Quest. Si tu l'as
trouvée plus belle que l'autre, félicitations, tu es désormais
handicapé mental.
La
3D n'est donc pas là que pour renforcer l'attrait esthétique du
soft.
Le
créer en fait. C'est tout le principe d'un remake graphique.
Elle
est mise au service de l'aventure tout autant que le double écran
qui a également le mérite d'afficher en permanence les données des
personnages durant les combats ainsi que le détail des cartes lors
des phases d'exploration.
1)
C'est la moindre des choses, quand même
2) C'est faux en ce qui
concerne les donjons, contrairement à ce que laisse entendre la
phrase. Il n'y a qu'une seule carte, la carte du monde, et elle est
super mal pensée.
Puisque
tout est mis en oeuvre pour nous inciter à quitter la monotonie de
notre quotidien pour partager le destin glorieux des héros de Dragon
Quest IV
Je
n'ai pas compris. Et les putes ne savent pas pour mes 30 heures de
levelling pour acheter des armures hors de prix.
lançons-nous sans
plus attendre dans l'aventure.
Yeah
!
Une aventure qui
peut d'ailleurs se targuer de faire depuis longtemps partie du
patrimoine historique du RPG, bien qu'elle soit demeurée inédite en
Europe jusqu'à aujourd'hui.
Je
ne reprocherai pas à Romendil de faire comme si l'émulation et le
PIRATAGE n'existait pas. Tous les journalistes de tous les domaines
font ça. Ceci dit, patrimoine ? En dehors du Japon, l'influence de
draqué est quand même relative.
L'épopée
des élus constitue la première étape de la trilogie zénithienne
qui se prolonge dans les épisodes V et VI.
Sans
dec ?
L'histoire
nous emmène à la rencontre de personnages singuliers, pas tous
forcément héroïques ni voués à un destin hors du commun,
Tout
de même une tzarine, un élu des dieux, le meilleur marchand du
monde, un chevalier légendaire...
mais
dont les quêtes respectives leur confèrent un charisme croissant à
mesure qu'on apprend à les connaître.
Ils
ont tous moins d'une dizaine de répliques. A quel moment apprend-on
a les connaitre, en dehors de leurs stats grow charts j'veux dire
?
Au
chapitre 1, Ragnar McRyan, chevalier du roi approchant facilement de
la cinquantaine, est chargé d'enquêter sur les enlèvements
d'enfants répétés qui troublent le royaume.
J'avoue
que y'a pire comme idée, qu'un petit vieux. Ceci dit la piste n'est
pas exploitée. Conclusion : on s'en fout.
Puis
c'est au tour d'Alina, tzarine de Zamoksva, d'entrer en scène en
s'échappant du confinement du château pour assouvir sa soif de
batailles et d'aventure. Bien résolus à protéger la demoiselle
insouciante, Borya le magicien et le jeune prêtre Kiryl n'hésitent
pas une seconde à suivre ses traces.
Délicieux
Background "Je quitte le chateau" "Votre père sera
furieux" "Je pars quand même" "D'accord on vient
avec vous". Une heure plus tard, le père est ravi que vous vous
soyez enfuie.
Le
troisième chapitre nous conte l'ascension de Torneko Taloon,
personnage rondouillard et charismatique qui s'est mis en tête de
devenir le plus grand marchand du monde.
Le
seul bon personnage du jeu. Il a d'ailleurs eu son spinoff, mais ceci
est une autre histoire.
Puis
viennent Mina et Maya, l'une danseuse, l'autre diseuse de bonne
aventure, toutes deux motivées par leur quête de vengeance et bien
décidées à faire payer l'assassin de leur père.
Toute
trace d'originalité/intérêt serait fortuite.
Ce
n'est qu'à partir du cinquième chapitre que tous ces personnages se
réuniront autour du héros principal de l'histoire (ou de l'héroïne
selon votre choix), formant une véritable communauté hétéroclite
mais néanmoins soudée et complémentaire.
Complémentaire
? Six tanks, la plupart pouvant se soigner, et deux magiciens dont
les sorts marchent pas 60% du temps. Quand au héros, quand on peut
choisir son sexe et son nom, en général c'est mauvais signe sur
l'intérêt qu'on lui porte.
Si le cinquième
opus met en avant le principe des générations et que le sixième
fonctionne autour des voyages dans le temps,
Ce
qui est toujours une excellente idée...
le
quatrième se démarque donc par un découpage en chapitres
successifs évoquant les destins croisés des futurs membres de votre
équipe.
Je
vois ça comme 5 incipits poussifs et un très long chapitre
confus.
On
commence donc par suivre tour à tour le parcours de ces personnages
aux ambitions diverses, avant que leurs chemins finissent par se
recouper autour du héros qui devra prouver qu'il mérite bien son
titre de brave.
Son
titre de quoi ? Les personnages, au passage, vous rejoignent avec des
motivations assez floues, mais vous êtes l'élu, quoi. l'ELU,
putain.
Bien
sûr, la diversité de chacun de ces compagnons est mise également
au service du gameplay puisque ce sont leurs classes respectives qui
déterminent la nature des sorts qu'ils sont amenés à
utiliser.
Rien
de moins vrai. Ils n'ont pas de classe, certains d'entre eux n'ayant
d'ailleurs aucune autre compétence que de taper comme des brutes et
d'être redondants.
Aux
huit héros principaux viennent d'ailleurs s'ajouter quelques invités
qui partageront vos aventures le temps d'une quête, ainsi que des
personnages optionnels que vous devrez découvrir par vous-même
Dont
certain ont d'ailleurs un background égal ou supérieur au votre.
Ancrée dans une
époque fictive mais néanmoins lointaine, l'aventure vous fera
voyager le plus souvent à pied, avant que vous ne mettiez la main
sur le bateau et la montgolfière.
"Une
époque fictive mais néanmoins lointaine", sachant qu'on ne
parle même pas de la Terre, est la phrase la plus conne que j'ai
PUTAIN
MAIS C'EST PAS VRAI T'ES CONNE PUTE
A CANNIVEAU,
FICTIVE ET NEANMOINS LOINTAINE MAIS DE QUOI TU PARLES
PUTAIN DE BITE CUL
DE ROGNTUDJU.
Déjà présent dans
cet épisode, le chariot fait office d'escorte dans les endroits
ouverts, vous permettant de garder tous vos alliés près de vous au
cas où il faudrait intervertir d'urgence les membres du groupe.
L'opération est même réalisable durant les combats entre chaque
tour de jeu, assurant un regain de subtilité aux affrontements.
Es
tu en train d'expliquer que Dragon Quest est un jeu assez audacieux
pour proposer un système de gestion des membres de l'équipe ? Ca
mérite au moins un Oscar.
En ligne droite,
l'aventure principale réserve déjà une bonne quarantaine d'heures
de jeu,
Dont
20 de levelling obligatoire et sans intérêt, sérieux.
mais
c'est sans compter sur les quêtes annexes, la collecte des mini
médailles et le temps passé à jouer au casino.
C'est
moins intéressant que ça en a l'air, sérieux.
Même
après avoir battu le boss de fin, le jeu continue dans un sixième
chapitre renfermant un donjon optionnel, un boss surpuissant et un
personnage secret à enrôler. Mais la quête la plus longue reste
celle qui consiste à développer une ville champignon et à la
peupler en invitant un maximum de NPC à s'y installer. L'intérêt
de cette quête est que vous pourrez obtenir une belle variété de
cités différentes correspondant au type de NPC que vous aurez
invités. De plus, en mettant à profit la communication sans fil,
vous pourrez échanger vos citoyens avec ceux d'autres joueurs.
Vous
voyez la ville des fées dans Breath Of Fire III ? Ben c'est la même
chose sauf que ça sert à rien, que vous pouvez rien y faire, que ça
a aucun but et aucun intérêt scénaristique, et que c'est même pas
beau. Et très limité en nombre de personnages recrutables (genre
une quarantaine au max).
Dragon Quest IV est
donc un RPG vraiment solide et Square Enix nous a même fait
l'honneur de traduire intégralement le jeu en français.
La
traduction est une des pires que j'ai jamais vu.
Si la localisation
est impeccable, on constate avec regret que les fameux Slimes,
véritables mascottes de la série, conservent leur nom de Gluants à
l'instar de l'épisode PS2.
UNE
DES PIRES QUE J'AI JAMAIS VU.
Si
c'est pour faire ça, ils peuvent se les garder leurs
localisations.
Dommage
aussi que l'éditeur n'ait pas souhaité conserver le chiffre IV dans
l'appellation officielle du jeu, ce qui risque à terme de générer
une certaine confusion dans la chronologie de la série en version
française.
Tiens,
je ne peux pas être en désaccord avec tout. Mon côté retard n'a
pas apprécié cetet "épopée des élus".
Voilà
en tout cas l'occasion rêvée de se lancer dans les origines de la
saga avant la sortie des prochains remakes et du mystérieux Dragon
Quest IX !
Graphismes
18/20
Basée en grande partie sur le remake PSOne de Dragon Quest
IV, cette version DS a le mérite d'oser mettre à profit les deux
écrans de la console pour afficher des environnements 3D de grande
classe et une caméra qui pivote à 360°. Les quelques
ralentissements qui peuvent en découler ne sont vraiment pas gênants
et le rendu reste globalement impressionnant.
Graphismes
13/20
Sympa sans plus, la 3D rame, les environnements sont pauvres
et laids. Il existe beaucoup plus beau sur la même console.
Jouabilité 14/20
En
dehors de l'interface qui a été remaniée pour offrir un meilleur
confort de jeu, le gameplay reste très archaïque et satisfera
surtout les habitués qui pensent que le schéma classique du RPG
nippon se suffit à lui-même. Le stylet n'est d'ailleurs pas utilisé
dans le jeu.
Jouabilité
08/20
Préhistorique. Les menus sont mal foutus, l'interface est
mal pensée, tout est lent et laid. Ca se résume bien à la
nécessite de cliquer dans un sous-sous menu sur "alignement"
pour changer les membres de son équipe.
Durée de Vie
16/20
Comptez une quarantaine d'heures pour terminer seulement
l'aventure principale, et beaucoup plus si vous rajoutez les quêtes
annexes, les donjons optionnels et le développement de la
ville-champignon.
Durée
de Vie 11/20
Ou vous êtes un imbécile qui vit dans le train et
ça vous intéressera une vingtaine d'heure, ou vous êtes un dandy
au chomage et vous arrêterez au bout de cinq pour retourner jouer à
Soul Nomad.**
Musique 15/20
Le
style musical de Koichi Sugiyama fait toute la particularité de la
saga Dragon Quest et convient tout au fait à l'aspect tantôt
comique tantôt héroïque du soft.
Musique
11/20
Les trois ou quatre thèmes de la BO (j'exagère a peine)
sont jolis. Trois ou quatre. Quarante heures.
Scénario 13/20
Ce
quatrième volet a la particularité de fonctionner par chapitres
successifs présentant chacun la quête de l'un des futurs membres de
l'équipe. Malgré cette bonne idée, le scénario reste très cliché
et ne constitue donc pas l'attrait principal de cet opus.
Scenario
04/20
Il y a un méchant, et derrière lui un mec encore plus
méchant. Vous êtes l'élu, il faut le tuer.
Note général
17/20***
Premier chapitre de la seconde trilogie Dragon Quest,
L'Epopée des Elus est une sortie providentielle pour nous autres
joueurs européens qui n'avions eu droit ni à l'épisode original ni
à son remake sur PSOne. Bien qu'ancré dans un schéma de gameplay
très old-school, Dragon Quest IV peut compter sur sa réalisation
techniquement bluffante pour séduire à la fois les nostalgiques et
les néophytes. Le danger pourrait finalement venir de la sortie
simultanée de Final Fantasy IV. Mais ne commettez surtout pas
l'erreur de choisir, prenez les deux !
Note général
09/20
Servi par un scenario famélique, une réalisation moyenne
et un gameplay de l'âge de Pierre, DQ4 n'a pour lui que son prix
(moins de 10€ fail commercial aidant) et un petit côté
abrutissant qui s'accorde bien avec le ronronnement du moteur du
train entre Versailles Chantiers et Saint Nom la Bretèche. J'ai bien
aimé le marchand.
* Ok, FF Tactics
(sorti depuis), Suiko III (le manga est sorti) et Wild Arms 2 (huhu)
?
** Si tu es en train de cliquer sur commentaires pour me dire
"nomad soul", tu sors.
*** Ma comparaison foireuse
habituelle : si c'était un président, il aurait 85% d'opinions
favorables.