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Le Pandémonium du Dentifrice
10 janvier 2010

Zali L. Falcam contre jeux vidéo.com without Zalgo

Le bug précédent était tellement drôle que je décide de le laisser. Voici donc la bonne version de l'article.

Jeux-vidéo.com c'est le mal. Vraiment. On peut râler sur la qualité de la presse vidéoludique, la connivence des journalistes et des editeurs, leur côté alcoolo de trente ans carburant au crack et aux privates jokes, aux infos dégueux, aux graphistes smicards sous crystal meth et autres, mais a coté de JV.com, c'est l'intégrale de Balzac sur papier Bible.

Il y a plein de trucs qui clochent sur JV.com, citons pèle mèle les jeux pas testés (où es mon test de Mana Khemia tu as dit qu'il y aurait un test de Mana Khemia), les infos complètement erronées, les news repompées de magazines, les test complètement partiaux, le rédactionnel douteux, les unes idiotes, une communauté de crétin et :noel:. Mais rien de tout cela n'égale Romendil.

Romendil, dont on m'a plusieurs fois signalé le sexe féminin, ce qui expliquerait qu'elle perde souvent ses nerfs en de grands test hystériques (comme si les femmes pouvaient sérieusement comprendre un jeu qui n'implique pas des sims ou des chevaux), Romendil, donc, est spécialisé(e?) dans les tests de JRPG. J'avais déjà une ou deux fois repris point par point ses textes pour analyser en profondeur la vacuité de sa pensée que l'on pourrait résumer ainsi "Square-Enix c'est génial par essence, tout jeu squareenix sera noté 17/20 ou plus sans autre forme de procès suce ma bite que je n'ai pas". Square, la boîte qui a fait Dragon Quest VIII (19/20) et Final Fantasy XII (19/20). Ceci dit elle a aussi foutu genre 16 à Puzzle Quest
Romendil c'est tout ce que j'aime : le moutonnisme du commentaire, le jugement a priori, l'absence de recul et d'analyse le tout enrobé d'incohérences dans la pensée. Si ça se trouve c'est une personne délicieuse et un top modèle en jupette, ou une doctorante en écol-philosophie qui va sauver les bébés morues. Ce n'est que le côté "très mauvaise journaliste de JV" qui m'accable.

Revenons au fil initial de ma pensée qui est que je voulais faire un "Dragon Quest IV testé avec de la science", mais que je suis tombé sur ça et que j'ai mangé une quantité de riz qui a affamé tout l'Orient compliqué d'un seul coup. Je vais donc me replier à l'exercice délicat que j'avais accompli pour Final Fantasy XII (putain 19/20 quoi). Mes commentaires seront en italique.

Après de trop longues années d'attente et de désespoir, Dragon Quest, le monstre sacré du RPG au Japon, daigne enfin poser les yeux sur notre lointaine patrie
Objection. L'attente et le désespoir sont tout relatifs en la matière. Le côté monstre sacré aussi depuis quelques années. La série est en déclin total.
Depuis la sortie providentielle du huitième volet sur PS2
Providentielle ? On est à une époque ou Grim Grimoire, Mana Khemia et Flower Sun And Rain sortent en Europe. Depuis la sortie des FF en Europe (il y a plus de dix ans) le nombre de gros RPG non importés est quasiment nul (citez m'en cinq sur les consoles principales, hors Xenosaga I et III* ?)
la distribution et la localisation des nombreux opus de cette immense saga est en effet devenue une réalité, et l'arrivée du premier chapitre de la trilogie zénithienne sur DS marque une avancée considérable pour le devenir du RPG nippon en Europe.
Bienvenue en 1994. Non, sans déconner, y'a encore des gens pour faire les étonnés quand un RPG sort en Europe ? Le syndrome du martyr ça va un moment, mais bon, encore une fois, Star Ocean, Persona, Atelier Iris, les Tales Of, les Mana, etc. Tous sortent, discrètement, mais sans aucune difficulté d'accès. C'est un genre absolument banalisé, contrairement au hentaï où aux manic shooter.

Plus chère au coeur des joueurs japonais que la saga Final Fantasy elle-même
Plaît-il ?

Dragon Quest a valu à Enix le respect de milliers de fans parmi lesquels viennent se greffer de plus en plus de joueurs occidentaux
Je ne sais pas ce qu'il en est au pays du coca hamburger, mais en France, la horde grouillante des fans de DQ me semble étrangement infiniment plus petite et discrète que la foule sentimentale des fans de Sephiroth.

Bâti sur un moule archaïque et peu enclin à délaisser son côté old-school au profit de la modernité
Premièrement, un portage d'un jeu qui a 20 piges est fatalement old-school, ensuite, je sens que tu vas dire une connerie.

Dragon Quest ravit en premier lieu les joueurs "hardcore" qui pensent que le schéma classique du RPG nippon se suffit à lui-même.
Parce que bien sûr, être hardcore, c'est aimer les jeux vides, le levelling, le fait de tourner en rond dans des cartes immenses et vides et d'avoir 8 silent characters comme persos jouables. C'est quoi le schema classique du JRPG ? Si c'est DQ, je crois que j'aurais lâché l'affaire y'a un moment.

Dans Dragon Quest IV : l'Epopée des Elus, on retrouve donc intactes des sensations de jeu que les moins nostalgiques trouveront peut-être un petit peu désuètes aujourd'hui.
Un petit peu désuètes ? Non, là encore on va recadrer un peu le débat. La nostalgie, c'est regarder ses photos d'enfance, ou une vieille boîte de jeu ou se souvenir des temps anciens. Pas se mettre à s'éclairer à la bougie et à mourir de la polio. A l'époque, la sobriété des jeux s'expliquait par l'impossibilité technique de faire mieux. Pas parce que c'était "hardcore".

Un brave entouré de compagnons dévoués fait route vers un destin incertain dans des contrées hostiles, avec pour principale motivation l'envie d'occire du monstre pour acquérir la puissance qui lui permettra de sauver le monde.
J'ai envie de vomir. Encore une fois, l'essence du JRPG c'est aussi qu'on en attend vaguement une histoire. Dans DQ IV il n'y en a pour ainsi dire pas. Une vague intro pour chaque perso et vous errez de ville en ville à la recherche de donjons tous identiques. Puis, bien sur, grindan, levellan, monster bustan. Pendant 30 heures.

L'alchimie de ce quatrième volet n'oublie ni les indispensables rencontres aléatoires, ni les traditionnels combats au tour par tour, ni même les donjons creusés dans la pierre et encore moins la présence souvent salvatrices de NPC
L'alchimie de mes vêtements, elle, n'oublie ni les indispensables chaussettes, ni le traditionnel pantalon, ni même le t-shirt en coton et encore moins la présence souvent salvatrice de mon slip.

Pas de doute, Dragon Quest IV est un jeu de rôle tellement ancré dans les traditions qu'il ne pourra compter que sur la fibre passionnée de l'amateur de RPG pour excuser son refus de modernité.
Encore une fois, ne confondons pas tradition et médiocrité. Ma "fibre passionnée" aime un jeu profond, avec une âme, un univers, une histoire et des mécanismes de jeu intéressant. Si on doit faire un concours de PENIS entre DQ et FF, le 4è volet de FF AVAIT tout ça. Ne serait-ce que dans des petits détails : des décors différents d'une ville à l'autre, des personnages qui parlent, des menus qui n'impliquent pas qu'un marchand vous balance CINQ phrases obligatoires quand vous voulez lui vendre quelque chose... Et pourtant, moins moderne que FFIV, y'a pas beaucoup.

Mais ne vous y trompez pas. Si son gameplay n'a rien de fondamentalement surprenant et que l'usage du stylet est proscrit, sa réalisation totalement réactualisée le hisse sans problème parmi les productions DS les plus réussies sur le plan visuel.
Ok, donc la sauce est balancée d'emblée : on a un jeu de vache déguisé en fleur. Je me demande si sa note sera inférieure à la mention Très Bien au bac (spoiler : non.)

Si vous avez eu la curiosité de poser les yeux sur la version originale de Dragon Quest IV sortie en 1990 sur Famicom (la NES japonaise), vous avez pu constater le gouffre qui sépare les deux versions sur le plan purement graphique.
Sans déconner ?

En réalité, le mérite revient en premier lieu au remake PSOne de ce titre que les joueurs nippons ont pu découvrir en 2001. Mais l'édition DS n'en reste pas moins méritoire dans sa pertinence à exploiter le double écran de la portable de Nintendo. Contrairement à la grande majorité des RPG sortis sur DS, Dragon Quest IV ose enfin étaler son univers sur les deux écrans de la machine
Attends. On va faire un break une seconde. En quoi est-ce nécessaire (ou est-ce une qualité en soi) d'avoir un bout de décor sur l'écran du haut ? Sur Disgaea, y'a la carte, sur Tierkreis, doit y avoir les stats des bonhommes j'crois, sur FFIV pareil... Dans Dragon Quest, ok ils ont foutu un bout de décor en haut. Aucun intérêt particulier à part pour se repérer dans les villes, mais on s'en fout vu qu'elles font trois maisons sur quatre. Dire que DQ a un PENIS en argent de faire ça, c'est juste méprisant pour les RPG qui ont juste choisi de faire autre chose.

dévoilant des paysages qui s'étendent à perte de vue tout en nous épargnant les écrans noirs rédhibitoires que l'on a pu voir notamment sur Final Fantasy IV
S'étalant à perte de vue ? Aucun Panorama, aucun décor de fond, juste des tiles de base de RPGMaker, et des lieux identique d'un bout à l'autre de la carte.Foutre un jeu en 3D c'est bien joli, mais ne pas en profiter pour essayer de donner une vraie patte à l'univers, c'est moins fendard.

Le bonheur est complet lorsqu'on réalise qu'il est tout à fait possible de faire pivoter la caméra à 360° pour profiter au maximum de cette véritable prouesse technique qui n'entraîne que quelques ralentissements largement pardonnés.
Prouesse Technique ? Pardon ? Une rotation ? Sur une console sortie en 2005 ? Quand aux ralentissements, effectivement il y en a, et je n'avais pas le souvenir d'en avoir vu dans un RPG depuis cinq ou six ans.

En dehors de certains donjons où l'angle de vue reste fixe, on peut ainsi profiter de la souplesse de la caméra pour s'en mettre plein les yeux et découvrir, au détour d'un grand bâtiment, l'un des multiples trésors malicieusement cachés derrière un pan de mur
Deux choses
1) Il y a en fait extrêmement peu de trucs cachés par la caméra
2) S'en mettre plein la vue ?
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Une seule de ces deux images est issue de Dragon Quest. Si tu l'as trouvée plus belle que l'autre, félicitations, tu es désormais handicapé mental.

La 3D n'est donc pas là que pour renforcer l'attrait esthétique du soft.
Le créer en fait. C'est tout le principe d'un remake graphique.

Elle est mise au service de l'aventure tout autant que le double écran qui a également le mérite d'afficher en permanence les données des personnages durant les combats ainsi que le détail des cartes lors des phases d'exploration.
1) C'est la moindre des choses, quand même
2) C'est faux en ce qui concerne les donjons, contrairement à ce que laisse entendre la phrase. Il n'y a qu'une seule carte, la carte du monde, et elle est super mal pensée.

Puisque tout est mis en oeuvre pour nous inciter à quitter la monotonie de notre quotidien pour partager le destin glorieux des héros de Dragon Quest IV
Je n'ai pas compris. Et les putes ne savent pas pour mes 30 heures de levelling pour acheter des armures hors de prix.

lançons-nous sans plus attendre dans l'aventure.
Yeah !

Une aventure qui peut d'ailleurs se targuer de faire depuis longtemps partie du patrimoine historique du RPG, bien qu'elle soit demeurée inédite en Europe jusqu'à aujourd'hui.
Je ne reprocherai pas à Romendil de faire comme si l'émulation et le PIRATAGE n'existait pas. Tous les journalistes de tous les domaines font ça. Ceci dit, patrimoine ? En dehors du Japon, l'influence de draqué est quand même relative.

L'épopée des élus constitue la première étape de la trilogie zénithienne qui se prolonge dans les épisodes V et VI.
Sans dec ?

L'histoire nous emmène à la rencontre de personnages singuliers, pas tous forcément héroïques ni voués à un destin hors du commun,
Tout de même une tzarine, un élu des dieux, le meilleur marchand du monde, un chevalier légendaire...

mais dont les quêtes respectives leur confèrent un charisme croissant à mesure qu'on apprend à les connaître.
Ils ont tous moins d'une dizaine de répliques. A quel moment apprend-on a les connaitre, en dehors de leurs stats grow charts j'veux dire ?

Au chapitre 1, Ragnar McRyan, chevalier du roi approchant facilement de la cinquantaine, est chargé d'enquêter sur les enlèvements d'enfants répétés qui troublent le royaume.
J'avoue que y'a pire comme idée, qu'un petit vieux. Ceci dit la piste n'est pas exploitée. Conclusion : on s'en fout.

Puis c'est au tour d'Alina, tzarine de Zamoksva, d'entrer en scène en s'échappant du confinement du château pour assouvir sa soif de batailles et d'aventure. Bien résolus à protéger la demoiselle insouciante, Borya le magicien et le jeune prêtre Kiryl n'hésitent pas une seconde à suivre ses traces.
Délicieux Background "Je quitte le chateau" "Votre père sera furieux" "Je pars quand même" "D'accord on vient avec vous". Une heure plus tard, le père est ravi que vous vous soyez enfuie.

Le troisième chapitre nous conte l'ascension de Torneko Taloon, personnage rondouillard et charismatique qui s'est mis en tête de devenir le plus grand marchand du monde.
Le seul bon personnage du jeu. Il a d'ailleurs eu son spinoff, mais ceci est une autre histoire.

Puis viennent Mina et Maya, l'une danseuse, l'autre diseuse de bonne aventure, toutes deux motivées par leur quête de vengeance et bien décidées à faire payer l'assassin de leur père.
Toute trace d'originalité/intérêt serait fortuite.

Ce n'est qu'à partir du cinquième chapitre que tous ces personnages se réuniront autour du héros principal de l'histoire (ou de l'héroïne selon votre choix), formant une véritable communauté hétéroclite mais néanmoins soudée et complémentaire.
Complémentaire ? Six tanks, la plupart pouvant se soigner, et deux magiciens dont les sorts marchent pas 60% du temps. Quand au héros, quand on peut choisir son sexe et son nom, en général c'est mauvais signe sur l'intérêt qu'on lui porte.

Si le cinquième opus met en avant le principe des générations et que le sixième fonctionne autour des voyages dans le temps,
Ce qui est toujours une excellente idée...

le quatrième se démarque donc par un découpage en chapitres successifs évoquant les destins croisés des futurs membres de votre équipe.
Je vois ça comme 5 incipits poussifs et un très long chapitre confus.

On commence donc par suivre tour à tour le parcours de ces personnages aux ambitions diverses, avant que leurs chemins finissent par se recouper autour du héros qui devra prouver qu'il mérite bien son titre de brave.
Son titre de quoi ? Les personnages, au passage, vous rejoignent avec des motivations assez floues, mais vous êtes l'élu, quoi. l'ELU, putain.

Bien sûr, la diversité de chacun de ces compagnons est mise également au service du gameplay puisque ce sont leurs classes respectives qui déterminent la nature des sorts qu'ils sont amenés à utiliser.
Rien de moins vrai. Ils n'ont pas de classe, certains d'entre eux n'ayant d'ailleurs aucune autre compétence que de taper comme des brutes et d'être redondants.

Aux huit héros principaux viennent d'ailleurs s'ajouter quelques invités qui partageront vos aventures le temps d'une quête, ainsi que des personnages optionnels que vous devrez découvrir par vous-même
Dont certain ont d'ailleurs un background égal ou supérieur au votre.

Ancrée dans une époque fictive mais néanmoins lointaine, l'aventure vous fera voyager le plus souvent à pied, avant que vous ne mettiez la main sur le bateau et la montgolfière.
"Une époque fictive mais néanmoins lointaine", sachant qu'on ne parle même pas de la Terre, est la phrase la plus conne que j'ai PUTAIN MAIS C'EST PAS VRAI T'ES CONNE PUTE A CANNIVEAU, FICTIVE ET NEANMOINS LOINTAINE MAIS DE QUOI TU PARLES PUTAIN DE BITE CUL DE ROGNTUDJU.

Déjà présent dans cet épisode, le chariot fait office d'escorte dans les endroits ouverts, vous permettant de garder tous vos alliés près de vous au cas où il faudrait intervertir d'urgence les membres du groupe. L'opération est même réalisable durant les combats entre chaque tour de jeu, assurant un regain de subtilité aux affrontements.
Es tu en train d'expliquer que Dragon Quest est un jeu assez audacieux pour proposer un système de gestion des membres de l'équipe ? Ca mérite au moins un Oscar.

En ligne droite, l'aventure principale réserve déjà une bonne quarantaine d'heures de jeu,
Dont 20 de levelling obligatoire et sans intérêt, sérieux.

mais c'est sans compter sur les quêtes annexes, la collecte des mini médailles et le temps passé à jouer au casino.
C'est moins intéressant que ça en a l'air, sérieux.

Même après avoir battu le boss de fin, le jeu continue dans un sixième chapitre renfermant un donjon optionnel, un boss surpuissant et un personnage secret à enrôler. Mais la quête la plus longue reste celle qui consiste à développer une ville champignon et à la peupler en invitant un maximum de NPC à s'y installer. L'intérêt de cette quête est que vous pourrez obtenir une belle variété de cités différentes correspondant au type de NPC que vous aurez invités. De plus, en mettant à profit la communication sans fil, vous pourrez échanger vos citoyens avec ceux d'autres joueurs.
Vous voyez la ville des fées dans Breath Of Fire III ? Ben c'est la même chose sauf que ça sert à rien, que vous pouvez rien y faire, que ça a aucun but et aucun intérêt scénaristique, et que c'est même pas beau. Et très limité en nombre de personnages recrutables (genre une quarantaine au max).

Dragon Quest IV est donc un RPG vraiment solide et Square Enix nous a même fait l'honneur de traduire intégralement le jeu en français.
La traduction est une des pires que j'ai jamais vu.

Si la localisation est impeccable, on constate avec regret que les fameux Slimes, véritables mascottes de la série, conservent leur nom de Gluants à l'instar de l'épisode PS2.
UNE DES PIRES QUE J'AI JAMAIS VU. Si c'est pour faire ça, ils peuvent se les garder leurs localisations.

Dommage aussi que l'éditeur n'ait pas souhaité conserver le chiffre IV dans l'appellation officielle du jeu, ce qui risque à terme de générer une certaine confusion dans la chronologie de la série en version française.
Tiens, je ne peux pas être en désaccord avec tout. Mon côté retard n'a pas apprécié cetet "épopée des élus".

Voilà en tout cas l'occasion rêvée de se lancer dans les origines de la saga avant la sortie des prochains remakes et du mystérieux Dragon Quest IX !
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Graphismes 18/20
Basée en grande partie sur le remake PSOne de Dragon Quest IV, cette version DS a le mérite d'oser mettre à profit les deux écrans de la console pour afficher des environnements 3D de grande classe et une caméra qui pivote à 360°. Les quelques ralentissements qui peuvent en découler ne sont vraiment pas gênants et le rendu reste globalement impressionnant.

Graphismes 13/20
Sympa sans plus, la 3D rame, les environnements sont pauvres et laids. Il existe beaucoup plus beau sur la même console.

Jouabilité 14/20
En dehors de l'interface qui a été remaniée pour offrir un meilleur confort de jeu, le gameplay reste très archaïque et satisfera surtout les habitués qui pensent que le schéma classique du RPG nippon se suffit à lui-même. Le stylet n'est d'ailleurs pas utilisé dans le jeu.

Jouabilité 08/20
Préhistorique. Les menus sont mal foutus, l'interface est mal pensée, tout est lent et laid. Ca se résume bien à la nécessite de cliquer dans un sous-sous menu sur "alignement" pour changer les membres de son équipe.

Durée de Vie 16/20
Comptez une quarantaine d'heures pour terminer seulement l'aventure principale, et beaucoup plus si vous rajoutez les quêtes annexes, les donjons optionnels et le développement de la ville-champignon.

Durée de Vie 11/20
Ou vous êtes un imbécile qui vit dans le train et ça vous intéressera une vingtaine d'heure, ou vous êtes un dandy au chomage et vous arrêterez au bout de cinq pour retourner jouer à Soul Nomad.**

Musique 15/20
Le style musical de Koichi Sugiyama fait toute la particularité de la saga Dragon Quest et convient tout au fait à l'aspect tantôt comique tantôt héroïque du soft.

Musique 11/20
Les trois ou quatre thèmes de la BO (j'exagère a peine) sont jolis. Trois ou quatre. Quarante heures.

Scénario 13/20
Ce quatrième volet a la particularité de fonctionner par chapitres successifs présentant chacun la quête de l'un des futurs membres de l'équipe. Malgré cette bonne idée, le scénario reste très cliché et ne constitue donc pas l'attrait principal de cet opus.

Scenario 04/20
Il y a un méchant, et derrière lui un mec encore plus méchant. Vous êtes l'élu, il faut le tuer.

Note général 17/20***
Premier chapitre de la seconde trilogie Dragon Quest, L'Epopée des Elus est une sortie providentielle pour nous autres joueurs européens qui n'avions eu droit ni à l'épisode original ni à son remake sur PSOne. Bien qu'ancré dans un schéma de gameplay très old-school, Dragon Quest IV peut compter sur sa réalisation techniquement bluffante pour séduire à la fois les nostalgiques et les néophytes. Le danger pourrait finalement venir de la sortie simultanée de Final Fantasy IV. Mais ne commettez surtout pas l'erreur de choisir, prenez les deux !

Note général 09/20
Servi par un scenario famélique, une réalisation moyenne et un gameplay de l'âge de Pierre, DQ4 n'a pour lui que son prix (moins de 10€ fail commercial aidant) et un petit côté abrutissant qui s'accorde bien avec le ronronnement du moteur du train entre Versailles Chantiers et Saint Nom la Bretèche. J'ai bien aimé le marchand.

* Ok, FF Tactics (sorti depuis), Suiko III (le manga est sorti) et Wild Arms 2 (huhu) ?
** Si tu es en train de cliquer sur commentaires pour me dire "nomad soul", tu sors.
*** Ma comparaison foireuse habituelle : si c'était un président, il aurait 85% d'opinions favorables.

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Commentaires
C
Elle a quand même eu la présence d'esprit de mettre une sale note au scénar...après avoir passer 4 paragraphes à lui jeter des fleurs.
A
Ca ne s'arrange pas entre vous deux, artichoke va.
X
Flemme de lire tout ce que j'ai loupé mais bonne année à toi, ami dentifrice. La gastro est aussi passée par ici, je compatis. Sympa pour ton bilan, et puisse jeuxvideo te servir un test que tu attendais enfin ou bien reconnaitre que FF 13 est à chier. (Non, j'en sais rien, pas testé, mais ça te ferait plaiz et vu comme il est parfois descendu, tu peux encore espérer.)<br /> <br /> Je suis contente que le orange soit encore là.
Z
Disons que la traduction fait très "tiens si on rajoutait n'importe quoi genre des accents bizarres ou des vannes sur les prénoms des PNJ, lol on s'en fout les RPG c'est pour les débiles". J'avoue ignorer si c'est aussi comme ça en anglais et a fortiori en VO, mais ça ajoute à l'ambiance toute naze.
C
J'adore la façon qu'a Romendil d'énoncer des trucs banals , voire chiants, en faisant comme si c'était fabuleux: <br /> <br /> Un brave entouré de compagnons dévoués fait route vers un destin incertain dans des contrées hostiles, avec pour principale motivation l'envie d'occire du monstre pour acquérir la puissance qui lui permettra de sauver le monde.<br /> <br /> -> Une équipe de plusieurs personnages traverse tout un tas de maps en bashant du montre histoire d'avoir le niveau suffisant pour buter le groméchant. <br /> En effet. C'est merveilleux, quelle audace, pourquoi ne me suis-je pas jetée sur ce jeu à sa sortie? <br /> <br /> Quant à la trad, j'ai ri. Merci Ô grand Square Enix de bien avoir voulu traduire un portage. Je vais devoir me procurer ce jeu par des moyens pas très très honnêtes pour voir si la trad est aussi collector que celle de FF7.
Le Pandémonium du Dentifrice
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